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Les questions les plus fréquentes sur le concours vidéos ‘’Filme la guinéenne qui t’inspire’’
C’est quoi le concours vidéo ‘’Filme la guinéenne qui t’inspire’’ ?
‘’Filme la guinéenne qui t’inspire’’ est un concours vidéo lancé par l’ABLOGUI en partenariat avec l’Ambassade de France en Guinée, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 08 mars 2024. En lançant la deuxième édition de ce concours, notre objectif est de permettre à davantage de jeunes guinéens (moins de 30 ans) d’exprimer leur créativité et leur vision en matière de promotion de droits humains par la mise en valeur de femmes porteuses de messages positifs.
Qui peut postuler ?
Ce concours est ouvert aux jeunes filles et aux jeunes garçons guinéens résidents en Guinée, dont l’âge varie entre 15 et 29 ans. Toutefois, la participation des femmes et des jeunes de moins de 21 ans est fortement encouragée.
Professionnel ou amateur, tu peux participer à ce concours.
Quelle est la date limite de candidature ?
Ce concours est ouvert depuis le 08 mars 2024. Tu peux envoyer ta candidature jusqu’au 28 mars 2024 à 23h59 GMT.
Je suis mineur, puis-je participer au concours ?
Oui, les mineurs ( moins de 18 ans) peuvent participer à condition d’avoir obtenu l’autorisation parentale.
Avec quel appareil je peux réaliser ma vidéo ?
Tu peux réaliser ta vidéo à l’aide d’un téléphone ou d’une caméra. Tu dois veiller sur la qualité du son. Le message véhiculé prime sur la qualité de la vidéo.
Attention !!!, la durée de ta vidéo doit varier entre 1 à 3 minutes.
Quel est le format de vidéo admis ?
Il n’y a pas de format type exigé pour ce concours.
Tu peux réaliser ta vidéo en format selfie, portrait, paysage, … Il suffit juste de te rassurer que les éléments audiovisuels qui apparaissent dans ta vidéo sont libres de droit. Jette un coup d’œil sur quelques films de la première édition sur la page Facebook de Génération qui ose
Comment postuler ?
Pour postuler, tu dois :
- Choisir la femme guinéenne qui t’inspire par son engagement ou les messages positifs qu’elle porte ;
- Réaliser une vidéo de 3 minutes maximum sur la femme que tu auras choisis ;
- Compléter le formulaire et envoyer ta candidature ici ;
- Prendre connaissance du règlement du concours ici.
Quels sont les prix en jeu ?
A la fin du concours, une cérémonie sera organisée pour récompenser les 5 gagnants du concours.
Les auteurs des 20 meilleures réalisations retenues bénéficieront d’une session de renforcement de capacités en production audiovisuelle et en storytelling
5 prix sont en jeu
1er prix du Jury :
2ème Prix du Jury :
Prix du Public :
Prix de l’Ambassadeur de France :
Prix jeunesse :
Formulaire de candidature pour le concours vidéo ”Filme la guinéenne qui t’inspire !” 2ème édition
L’Association des Blogueurs de Guinée – ABLOGUI en partenariat avec l’Ambassade de France en Guinée lance la deuxième édition du concours vidéos ”Filme la guinéenne qui t’inspire !”. C’est une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits des femmes dont le thème retenu cette année est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».
Le concours est ouvert depuis le 08 mars 2024. Tu peux envoyer ta candidature jusqu’au 28 mars 2024
Comment candidater ?
Pour postuler, tu dois :
- · Avoir l’âge compris entre 15 et 29 ans ;
- · Être résident en Guinée ;
- · Réaliser une vidéo d’une à 3 minutes sur une femme guinéenne qui t’inspire par son engagement ou le message positif qu’elle porte ;
- · Compléter le formulaire de candidature en ligne et envoyer ta candidature avant la date limite.
Tu peux prendre connaissance du règlement du concours ici
Le formulaire de candidature est disponible ici
Les questions les plus fréquentes sur le concours sont ici
Tout est possible à qui rêve et n’abandonne jamais !
Sensible de cœur d’autant plus coriace dans l’âme, elle était sans peur. A peine âgée de 18 ans, elle était de la vie si captivée, qu’elle venait à être par la révolution fascinée. Elle était une jeune fille. Par son histoire, ressort la leçon du fait que c’est à nous de bien mener notre vie. Elle s’appelle Melissa, croyante et pleine foi. Un beau jour, elle perdit tout et même et sa joie. Jeune et innocente son hier n’était pas si rose, son père était décédé, sa mère quant à elle n’a plus voulu se remarier. Comme à l’accoutumée dans toutes les familles africaines, elle fut finalement confiée à tous ses oncles.
Elle était ce genre de fille qui n’aimait pas se laisser faire, qui, à cause de toutes les prises de têtes qu’elle eut avec les hommes de son village, fut surnommé garçon manqué, aucun jeune de sa tranche d’âge n’osait croiser son regard. Sa mère ayant fait ce constat ‘amer’ s’inquiétait pour l’avenir de sa benjamine, et doutait du fait qu’elle puisse désormais trouver un conjoint. C’est ainsi que quelques jours passèrent et tantie Saran, la mère de Melissa, fut appelée en famille ; afin de prendre part à une réunion où le sujet principal était le mariage de sa fille. C’est après tous les débats que la réunion prit fin sur le fait que cette dernière doit épouser N’fa Ousmane, un vieil ami à son défunt père qui avait déjà 2 femmes. Ils présument tous que cela était une opportunité à saisir, car il était extrêmement riche et pourrait laver l’honneur de la famille. Car, selon eux, Melissa a perdu son éducation et que personne vu son caractère n’oserait lui demander sa main.
Une fois de retour à la maison, sa mine était froissée et sa tête dans les nuages. Cela attira donc l’attention de Melissa et celle-ci craignait déjà le pire. C’est ainsi que sa mère lâcha un soupire et lui dit : ‘Ma fille, les gens parlent en mal de toi, maintenant accepte tout et marie-toi. Ton oncle, l’ami de ton père, te veut pour femme, soumets-toi pour éteindre cette grosse flamme. Les cérémonies débuteront la semaine prochaine, il enverra ta dot‘. C’est sur ces mots qu’elle s’en est allée. Le silence, dès ce moment, régnait dans la maison.
Melissa plus que affaiblie n’eut plus le choix, c’est donc sur ses épaules qu’elle a porté ces poids, pour ne pas que la honte retombe sur sa pauvre mère. Elle a dû dire oui et se laisser faire. Le jour du mariage arriva, sa mère était triste, craignant ce qui attendait sa benjamine dans ce foyer. Il était donc impossible de rester optimiste. L’heure a donc sonné !
Debout devant cet homme réputé pour son caractère orgueilleux, le maire se prononça donc : ‘Madame Melissa, acceptez-vous de prendre pour époux Monsieur Ousmane ?‘ Aucun son ne sortait de sa bouche, cette comédie et ce mouvement étaient plus que énervants. Sur elle, étaient posé tous les regards pesants. Elle repensait donc aux souvenirs de sa tendre enfance qui, pour sa mère, avaient tous leurs sens.
Venant d’une famille extrêmement pauvre, sur le plan éducatif, elle ne s’est limitée qu’au niveau élémentaire. Mais au vu et au su de tous, elle s’efforçait à apprendre et à parler couramment le français. Cela lui permet aujourd’hui de comprendre certaines choses facilement. Elle voulait poursuivre ses études mais devait économiser de l’argent grâce au petit commerce qu’elle faisait, mais hélas elle voyait ce rêve tomber à l’eau.
Elle s’est aussi souvenu de leur voisine qui est pour son mari une ‘béni oui oui’ et qui, à toutes ses conneries se plie. Elle se disait donc qu’elle n’avait aucun intérêt à accepter et que devenir troisième femme d’un homme ne pourra en aucun cas lui permettre d’être cette grande dame à laquelle elle aspire tant. Une voix dans sa tête lui dit de se battre et qu’accepter cela serait de briser ses rêves pour de bon. Pendant que personne ne s’y attendait, elle a donc dit : ‘Non !‘
Dans cette assemblée, elle a élevé la voix, pour que maintenant soit abolie cette pratique et que concordent des voix. Au pied de sa mère, elle s’est écroulée en pleure en lui présentant ses excuses, mais qu’elle voulait réaliser son rêve, celui d’être une femme pilote. De là, elle courut et sortit de la salle et s’en est allée loin !
Après trois ans de travail, elle réussit à mettre en place sa petite entreprise de vente de vêtement et a commencé une formation approfondie du métier qu’elle prévoyait faire. De retour au village, elle fit la paix avec sa mère.
Et quelques années plus tard, Melissa devient cette femme pilote qu’elle a toujours rêvée d’être. Tous ceux qui disent que la place de la femme c’est dans la cuisine font fausses routes. L’éducation et l’émancipation des jeunes filles et des femmes doivent prospérer !
Thérèse Akakpo – Contributrice de Génération qui ose