Un tabou aussi destructeur que les larmes qui coulent sur les joues d’une femme privée de ses propres mots. Les femmes obligées de suivre certaines traditions ne réfléchissent pas aux conséquences que cela peut avoir sur leur santé sexuelle et reproductive, qui d’ailleurs n’est pas souvent discutée.

Pourtant, la santé sexuelle devrait être la plus grande des préoccupations, surtout la santé sexuelle féminine. Car, c’est elle qui donne la vie, et ce point concerne toutes les femmes. Nous devons donc en parler et faire connaître à ces milliers de femmes qui l’ignorent, le danger que peut représenter la santé sexuelle chez la femme.

En outre, elle peut avoir des conséquences regrettables et parfois mortelles, notamment des maladies sexuellement transmissibles, telles que le VIH/SIDA, les infections chroniques et aussi l’hépatite. Pour éviter de se retrouver dans ce genre de situations, les femmes doivent faire attention à leur santé sexuelle tout en ayant une bonne hygiène pendant les menstruations et en faisant régulièrement des visites médicales, au moins une à deux fois par mois, et s’abstenir ou se protéger lors des rapports sexuels.

Les femmes doivent donc éviter de commettre les mêmes erreurs pour ne pas reporter les blessures sur la prochaine génération.

Hélène Jeanne Konomou – Contributrice de Génération qui ose

Génération qui ose est une plateforme d’informations et de sensibilisation sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ), de promotion de l’émancipation des femmes et de lutte contre les violences basées sur le genre. Ce projet est porté par l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et le ministère guinéen de la Jeunesse. Suivez-nous également sur les réseaux sociaux avec le hashtag #GquiOse.

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