La problématique ou la question liée à l’équité et l’égalité du genre fait partie des préoccupations majeures des décideurs du monde. Les personnes évoluant dans la défense et la protection des droits des femmes prônent une société juste et équitable dans le strict respect des droits conventionnels accordés aux femmes.

Du fait de sa vulnérabilité, la couche féminine doit bénéficier l’attention soutenue des autres entités. Les femmes sont victimes de multiples privations ou bafouillements de leurs droits les plus légaux au sein de nos communautés, comme :

— L’héritage des biens matériels et immatériels (terre, par exemple) ;

— Droit à la prise de parole en public ;
— Droit à l’éducation ;

— Les mariages et grossesses précoces voire non désirées ;
— Le viol et le harcèlement sexuel ;

— La maltraitance physique et psychologique ;

— Le choix libre de leur conjoint ;

— Leur participation dans les prises de décisions.

Il est à retenir que les coutumes, les mœurs, les religions et les facteurs culturels de nos communautés favorisent ces séries de manquements au droit des femmes.

Plusieurs personnes font l’amalgame entre l’équité et l’égalité qui sont diamétralement opposées, surtout entre l’homme et les femmes.

Par définition, l’équité est le traitement de chacun selon ce qui lui revient de droit, en fonction de son mérite… Quant à l’égalité, c’est un principe selon lequel les individus, au sein d’une communauté politique ou sociale, doivent être traités de la même façon. Par exemple : l’égalité homme-femme.

Le concept du genre consiste à différencier les deux (2) catégories sociales : l’homme et la femme par le canal de leur nature biologique et de leur rôle dans la société.
Pour gagner le pari de l’équité et genre dans nos communautés, il faut une large campagne de communication pour un changement de comportement (CCC) et de l’information-éducation-communication (IEC) avec l’implication des autorités administratives, des ONG, des leaders communautaires (imams, prêtres, griots, femmes leaders) et des communicateurs traditionnels.

Aboubacar Camara, Kadiatou Damaro Camara, Toumany Kouyaté et Mohamed Chérif — pour la région de Kankan (Haute-Guinée)

*Cet article a été rédigé à l’occasion de l’atelier de formation organisé en janvier 2018 à Coyah par le ministère guinéen de la Jeunesse en partenariat avec l’ABLOGUI pour des jeunes œuvrant pour la promotion de la SRAJ dans les différentes régions de la Guinée.

Génération qui ose est une plateforme d’informations et de sensibilisation sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ), de promotion de l’émancipation des femmes et de lutte contre les violences basées sur le genre. Ce projet est porté par l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et le ministère guinéen de la Jeunesse. Suivez-nous également sur les réseaux sociaux avec le hashtag #GquiOse.

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