La mutilation génitale féminine (MGF) est une pratique qui consiste à altérer ou à blesser les organes génitaux féminins pour des raisons non médicales et qui est internationalement reconnue comme une violation des droits de l’Homme. À l’échelle mondiale, on estime que 200 millions de filles et de femmes vivantes ont subi une forme de MGF. Bien que les MGF soient en déclin dans la majorité des pays où elles sont répandues, la plupart d’entre elles connaissent un taux de croissance démographique élevé, ce qui signifie que le nombre de filles victimes de MGF continuera à augmenter si les efforts ne sont pas significativement accrus.
La Guinée est l’un des pays au monde où des pratiques qui ternissent l’image de la femme et empêchent son épanouissement sont encore courantes. Entre mariage forcé et précoce, viol et excision, les jeunes filles guinéennes ne savent plus à quel saint se vouer. Les conséquences de ces pratiques sont énormes sur la vie de ces filles qui se voient contraintes d’abandonner les études.
Ces pratiques sont des violations systématiques des droits humains notamment celle de la femme. La Guinée est l’un des pays au monde où l’excision est le plus pratiqué, son taux de prévalence est de 96%. Elle occupe la 2ème place juste après la Somalie.
C’est pour lutter contre ces pratiques et réduire le taux de prévalence de l’excision que nous avons participé à la campagne de cartographie initiée par Janet Chapman de Crow2Map Tanzanie, fondatrice d’une ONG de cartographie qui lutte contre ces pratiques. Lire la suite sur Open Street Map Guinée.
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