Le vagabondage sexuel expose ses adeptes à diverses maladies et infections sexuellement transmissibles !

Le monde actuel est marqué entre autres par une certaine liberté dans les habitudes sexuelles. Ce qui n’est pas sans conséquence pour certaines couches de la société notamment les jeunes. Dans cet article, nous allons aborder un sujet qui n’est pas souvent traité mais qui peut avoir des conséquences non négligeables sur la santé de ses adeptes. Il s’agit du vagabondage sexuel, c’est-à-dire le fait d’avoir des relations sexuelles au gré des rencontres ou en entretenant des relations sexuelles avec plusieurs personnes durant la même période.

En effet, si avoir plusieurs partenaires en même temps peut sembler excitant, il faut savoir que cela comporte des dangers souvent méconnus. Au-delà des préoccupations habituelles concernant les infections sexuellement transmissibles (IST), il ne faut pas oublier qu’il existe des risques spécifiques liés à l’échange de fluides corporels, tels que la salive, dans des relations sexuelles. Nous vous soulignons quelques uns de ces risques dans cet article préparé par la rédaction de Génération qui ose…

Le piège des infections sexuellement transmissibles multiples

Lorsque l’on parle d’infections sexuellement transmissibles, il est communément admis que le principal mode de transmission est sexuel. Cependant, ce que beaucoup de jeunes ignorent, c’est que certaines infections peuvent également se propager par des contacts moins évidents, comme la salive. Le fait d’avoir plusieurs partenaires sexuels accroît considérablement le risque de contracter non pas une, mais plusieurs infections sexuellement transmissibles simultanément. Cela peut entraîner des complications de santé graves et potentiellement permanentes.

La transmission par la voie salivaire

La salive est souvent négligée lorsqu’il s’agit de discuter de la transmission des IST. Pourtant, des infections telles que l’herpès, la syphilis, la gonorrhée et même le virus du papillome humain (VPH) peuvent être transmises par le simple échange de salive lors de baisers profonds ou d’autres pratiques sexuelles orales. Ces infections peuvent provoquer des symptômes désagréables, tels que des ulcères buccaux, des éruptions cutanées génitales et des verrues, et dans certains cas, elles peuvent même rester asymptomatiques. Ce qui rend leur détection plus difficile.

La protection avant tout

La meilleure façon de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles est d’avoir une habitude sexuelle alliant précaution et fidélité si l’on n’est pas observer l’abstinence. Il faut également adopter des pratiques sexuelles sûres. Cela inclut le dépistage régulier ou l’utilisation correcte et constante de préservatifs lors des rapports sexuels, ainsi que des barrages dentaires ou des digues dentaires lors de pratiques sexuelles orales. Il est également crucial de discuter ouvertement et honnêtement de son statut sérologique avec son partenaire au début de toute nouvelle relation, afin de favoriser une communication saine et de réduire les risques.

L’importance du dépistage

Même si l’on s’impose des précautions, il convient de noter que cela ne remplace pas la nécessité de se faire dépister régulièrement afin de s’assurer que l’on n’est pas porteur d’une maladie ou une infection sexuellement transmissible. Un dépistage précoce permet une prise en charge rapide et efficace en cas d’infection. Ce qui peut aider à prévenir la propagation de MST ou d’IST à d’autres partenaires et à réduire le risque de complications à long terme.

Les infections sexuellement transmissibles ne se limitent pas aux voies sexuelles traditionnelles. Elles peuvent être transmises par des moyens moins évidents, comme la salive.

En adoptant des pratiques sexuelles sûres, en se faisant dépister régulièrement et en encourageant une communication ouverte avec leurs partenaires, les jeunes peuvent réduire considérablement leur risque de contracter ce type d’infections et préserver ainsi leur santé sexuelle à long terme.

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