En marge de la célébration de la journée internationale de la fille, le 11 octobre, le collectif Guinéenne du 21e siècle a lancé #NosFillesAvecLeurClito, une campagne visuelle et numérique contre l’excision en Guinée, où selon les Nations-Unies 96% des femmes ont été victimes de mutilations génitales féminines (MGF).
Pendant quatre semaines, les initiatrices de la campagne ont recensé les principaux « préjugés positifs » entourant l’excision dans le pays et se sont données la mission de sensibiliser contre cette pratique. S’étalant sur une vingtaine de jours, #NosFillesAvecLeurClito vise à déconstruire ces « préjugés positifs » et attirer l’attention de la société guinéenne sur les effets négatifs de la mutilation génitale féminine à travers des visuels illustratifs-chocs partagés sur les réseaux sociaux.
Top départ Jour 1 ! Nous voulons #NosFillesAvecLeurClito.
💡 Plus en savoir sur notre campagne contre les prejugés positifs sur les MGF qui debute aujourd’hui, journée itle de la fille? Par ici 🔗https://t.co/Oz01dioMce ⚠️#DayOfTheGirl #Team224 #Kibaro #JournéeDelaFille #Guinée pic.twitter.com/ySToxBqBlZ— GuineenneDu21esiecle (@gdu21es) 11 octobre 2018
Faites en français et en anglais, les affiches de la campagne sont disponibles sur les principaux canaux de communication (Facebook, Twitter, Instagram) du collectif qui s’est illustré ces dernières années par de nombreuses actions concourant à l’émancipation de la femme guinéenne.
Even in a hospital, Female Genital Mutilation is a threat to women’s health. End it now. #NosFillesAvecLeurClito #Team224 #FGM #MGF #KIBARO #Guinea #EnglishVersion Day 2 of our campaign. 🔗Find more : https://t.co/Oz01dioMce pic.twitter.com/T1osELUnfk
— GuineenneDu21esiecle (@gdu21es) 12 octobre 2018
3ème jour de campagne #NosFillesAvecLeurClito sur les bienfaits supposés de l’excision. Ce serait la seule façon pour une femme d’être «sexuellement assouvie» & fidèle à 1 partenaire.
Comment expliquer nos tantines excisées aux multiples copains dans nos quartiers alors ?🤷🏾♀️😅 pic.twitter.com/VhlpbXwNSj— GuineenneDu21esiecle (@gdu21es) 13 octobre 2018
L’excision n’induit pas la fécondité d’une femme.
Sa sexualité pouvant être perturbée en raison des traumatismes qui découlent de l’excision, elle ammoindrit les chances que tout se passe bien du rapport sexuel à l’accouchement en passant par la grossesse.#NosFillesAvecLeurClito pic.twitter.com/hvBjE2BmH0— GuineenneDu21esiecle (@gdu21es) 15 octobre 2018
La Guinée est le deuxième pays au monde où les mutilations génitales féminines sont les plus répandues, juste derrière la Somalie. Pourtant, des études ont montré que l’excision en plus des complications qui en découlent constituent une entrave majeure au bon épanouissement des jeunes filles. Pour participer à la campagne, partagez vos connaissances/expériences avec le hashtag #NosFillesAvecLeurClito.
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