Ce samedi, comme chaque 1er décembre depuis 30 ans, l’humanité célèbre la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. L’occasion de faire le point sur le combat mené pour éradiquer le virus dans le monde… Selon le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), près de 37 millions de personnes sont porteuses de la maladie en 2017, en incluant la marge d’incertitude. La même année, quelque 940 000 personnes sont mortes du virus. À titre de comparaison, on était à 2 millions de décès au plus fort de l’épidémie, au début des années 2000.

Ces dernières années, la prise en charge des personnes malades du SIDA s’est beaucoup améliorée, faisant du virus de nos jours une infection chronique avec laquelle les patients peuvent vivre pendant longtemps et en relative bonne santé. Toutefois, en dépit des efforts fournis par la communauté internationale, les gouvernements et les ONG, le SIDA reste une épidémie loin d’être éradiquée. En effet, chaque année année 1,8 million de personnes découvrent qu’elles sont contaminées et viennent grossir les rangs des millions de porteurs du virus, rappelle lemonde.fr.

C’est en Afrique que la maladie est plus répandue, où vit 1/3 des personnes atteintes du SIDA. Les régions d’Afrique de l’Est et du Sud enregistrent le taux d’infection le plus élevé du continent, mais plus de la moitié des patients suivent des traitements antirétroviraux, contre moins de 40% en Afrique de l’Ouest et du Centre. En Occident, 77% des malades sont pris en charge contre 37% en Europe de l’Est et en Asie Centrale, et 28% dans les régions du Maghreb et du Moyen-Orient.

Selon l’ONUSIDA, on estime que près de 1/4 des malades du SIDA ignorent qu’ils sont porteurs du virus. Une baisse par rapport au chiffre de l’année 2015, quand ils étaient estimés à 1/3 des patients. Parmi les personnes dépistées, 16% ne reçoivent aucun traitement antirétroviral.

Les organisations engagées dans la lutte contre le virus, comme le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), l’ONUSIDA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se donnent pour objectif d’arriver, à l’horizon 2020, « à 90-90-90 », c’est-à-dire : 90% de dépistage (ils étaient à 75% en 2017), puis 90% des malades traités, et parvenir à 90% de taux d’efficacité de traitement.

En ce qui concerne la situation de la maladie en Guinée, le nombre de porteurs du virus était estimé en 2016 à 120 000 personnes soient environ 1,7% de la population, dont 63 000 femmes et 14 000 enfants. La majorité des porteurs du virus sont des femmes (1,9). Chez les hommes, 0,9% sont atteints du VIH/SIDA.

La lutte contre le VIH/SIDA a connu ces dernières décennies un succès remarquable, mais les défis sont encore énormes notamment sur le plan de la mobilisation des ressources financières. D’après Michel Sidibé, le directeur exécutif de l’ONUSIDA, l’agence onusienne est confrontée à un déficit annuel de 5 milliards de dollars. L’éradication du SIDA passera sans doute par convaincre les bailleurs de fonds à continuer à appuyer les programmes de lutte contre cette épidémie.

Génération qui ose est une plateforme d’informations et de sensibilisation sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ), de promotion de l’émancipation des femmes et de lutte contre les violences basées sur le genre. Ce projet est porté par l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et le ministère guinéen de la Jeunesse. Suivez-nous également sur les réseaux sociaux avec le hashtag #GquiOse.

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